LIVRAISON GRATUITE DÈS 100€
ECHANGE GRATUIT - RETOUR 100 JOURS
SERVICE CLIENT : 04 78 41 79 31
Français
  • English
Image Connexion / Inscription

Qui est l'inventeur du gilet de sauvetage ?

Le gilet de sauvetage a été inventé en 1854 par l'explorateur et capitaine britannique, John Ross Ward, à la demande de la Royal National Lifeboat Institution. Appelé "Cork life jacket", pour gilet de sauvetage en liège, il se présente sous la forme d’une ceinture composée de pièces de liège cousus à l’intérieur. La principale définition du gilet de sauvetage britannique est d’assurer la flottabilité individuelle des équipages de son inventeur. L’invention de cette ceinture marque l’entrée dans une nouvelle ère de la conquête maritime. Celle où le progrès technique est désormais mis au service de la sécurité des hommes en mer.

L’invention des premiers gilets de sauvetage

La première ébauche de cet accessoire qui voit le jour en Europe est conçue au XVIIIème siècle en France. Un urgentiste originaire de Paris met au point un vêtement en liège que ses équipes portent au cours de missions de secourisme sur la Seine.

Cette invention n’est cependant pas retenue par les navigateurs anglais de l’époque pour la simple raison que la sécurité des marins n’est pas une priorité : la Marine royale a couramment recours au recrutement forcé de ses matelots. La Royal Navy capture les marins ennemis en pleine mer pour ensuite les enrôler dans ses rangs ! Procurer des vêtements de flottaison individuel, ou VFI, à ces prisonniers augmente le risque d'évasion des navires. Il est donc préférable pour la Marine royale de ne pas leur en fournir.

Il faut donc attendre le capitaine John Ross Ward pour voir la commercialisation du premier système de sauvetage par une institution nationale, la Royal National Lifeboat Institution, en raison des pertes humaines devenues trop fréquentes en mer. L’objet se démocratise rapidement, à tel point que le Congrès américain le rend obligatoire dès 1852 pour chaque passager voyageant à bord d’un bateau à vapeur. Depuis cette date, le développement de cette invention va de pair avec celles du scaphandre et des canaux de sauvetage, outils indispensables en attendant le renflouement des navires.

Progressivement, plusieurs types de matériels sont produits par la Marine royale britannique, toujours dans le but de sauver la vie à un maximum de marins, et de relever toujours plus de défis en matière de technologique. L’innovation la plus célèbre de l’époque est probablement celle du Capitaine Stoner. Cet explorateur crée un kit complet, qui s’apparente fortement aux accessoires du gilet de sauvetage que nous connaissons aujourd’hui ! Son kit se compose d’un gilet en liège, d’un casque de protection, d’un dispositif de signalisation et de pagaies. Nous pouvons encore maintenant retrouver ces mêmes produits sur notre site nautisports.com, comme les masques anti-embruns Plastimo et les bandes réfléchissantes adhésives, toujours chez Plastimo.

La révolution des gilets gonflables : le savoir-faire français

C'est à partir de 1915 que la France commence à s’imposer sur le marché du matériel maritime avec la commercialisation d'un gilet d’une toute autre qualité. L’entreprise parisienne de textile Barclay Tailor se lance alors dans la production de la brassière Perrin, une brassière gonflable à déclenchement automatique au contact de l’eau, qui s’apparente au fonctionnement des gilets automatiques actuels. Elle est considérée comme l’ancêtre des systèmes de déclenchement UML. Le produit contient du kapok, une fibre très légère et imperméable contrairement au liège qui se montre obsolète. Appliqué aux gilets, le kapok offre ainsi une très grande flottabilité aux marins : cette matière fait preuve d’une résistance presque quatre fois supérieur que le liège.

De la brassière au gilet de sauvetage automatique

Cette brassière Perrin « for water » est néanmoins un modèle éloigné du matériel proposé par la marque 4Water présente sur notre site nautisport.com. Le modèle Automatique 165N Procean 4Water ultra-résistant à mode de déclenchement adaptable est un parfait exemple de l’évolution qu’a subi la brassière de Barclay Tailor.  La brassière Perrin est, selon le concessionnaire, « nécessaire et d’une garantie absolue pour les civils et militaires appelés à affronter les dangers des mers ».

Possédant le monopole du marché des brassières gonflables, l’entreprise se met à exporter ses équipements aux Marines Anglaise, Française et Russe. De quoi permettre à la France de surclasser toute concurrence jusqu’à la fin des années 1960 ! Notons que les innovations accompagnent toujours celles du scaphandre durant les années 1930, notamment grâce au travail de recherche du commandant Jacques-Yves Cousteau et à l'un de ces amis inventeurs, Emile Gagnan.

L'évolution des matériaux et des techniques de fabrication ont conduit aux gilets automatiques que l'on connait aujourd'hui. Et parce qu'un accessoire de sécurité se doit de rester fiable, il est désormais possible de vérifier la conformité d'un gilet de sauvetage. Notamment par l'intégration des systèmes UML Pro Sensor actuels, avec fenêtre de visualisation, et les nouvelles normes en vigueur.

Les dernières innovations made in France

En 2019, Pascal Lemaur, jeune professeur originaire de Blois, lance avec ses élèves la conception d’un équipement connecté. L’objet est présenté à la Foire de Paris à l’occasion du concours Lepine. L’innovation de ce gilet connecté consiste à faciliter la prise en charge des personnes naufragées grâce à son système lumineux, son système sonore, et sa balise GPS. Il s’alimente avec une batterie à recharge solaire. Lorsque l’individu vient à passer par-dessus bord, une alerte ainsi que la localisation de la personne est envoyée automatiquement par SMS au responsable du navire, et aux secours selon les cas.

Les élèves et le professeur décrochent la médaille d’or du concours de cette année ! Désormais, l’objectif de Pascal Lemaur, inventeur et détenteur d'un brevet pour cette innovation, est de monter une entreprise de fabrication locale dans la région de Blois. Reste à appliquer cette technologie aux gilets dotés de systèmes gonflables, afin de l’orienter vers un public expérimenté.

Aujourd’hui, l’institution pour laquelle travaillait le célèbre Capitaine J. Ross Ward, la Royal National Lifeboat Institution, collabore avec des marques de renom dans le matériel de secours à bord. L’une des collaborations phares de l’année 2021 est celle avec le groupe français Survitec, avec qui elle a élaboré par le biais de sa marque Crewsaver, différents modèles à la pointe de la technologie. Cette production est dédiée aux équipes de recherche, aux secouristes, ainsi qu’aux personnes auxquelles elles apportent de l’aide.